Moisson du mercredi
Vous en conviendrez, quand on a le privilège de ne pas travailler le mercredi aprèm, autant rentabiliser ces quelques heures de liberté... et quand je dis rentabiliser, j'entends bien sûr : pourquoi ne pas aller dépenser des sous que je ne suis pas en train de gagner, puisque, précisément, je ne travaille pas ?
Mais c'est bien sûr ! Voilà pourquoi je me suis rendue dans un boui-boui magasin improbable, qui se tient dans un vieil entrepôt tout délabré dans le quartier le plus grungy de la ville, dans le quel on trouve des articles, mmmh, improbables. Toutefois, si on va tout au fond tout au fond du magasin, on se fait égorger on peut dénicher de pures merveilles...
J'ai donc ramené des boutons (et encore, je ne vous montre pas tout, il y en a 70 en réalité... oui, oui, vous avez bien lu), une paire d'aiguilles à tricoter n°8, 5 fermetures éclair, 4m d'extra-fort, et un morceau de tissu, que je ne vous montre pas non plus parce que pour le moment, avant transformation, il est encore... improbable ! Alors, merci infiniment à Pauline pour le tuyau, en même temps, maintenant, ce n'est plus un tuyau mais un tunnel qu'il faudrait, entre cet endroit et la taupinière !
Non, je ne suis pas une acheteuse compulsive (j'ai payé, pour tout ça, exactement 10€42, facture à l'appui), c'est juste que je suis en manque, mais alors en manque total, parce que figurez-vous que ma machine à coudre, ma brother adorée, unique et préféréé, est en réparation ! Misère de misère, depuis le 2 janvier ! Nan mais vous vous rendez compte ? C'est horrible, insoutenable, alors, pour compenser ce vide, j'achète en prévision de son retour. Et là, croyez-moi, ça va être sa fête !
Bon et puis sinon, histoire de bien rentabiliser mon après-midi chômé, et comme je ne peux pas coudre à la MAC, j'ai suivi les précieuses explic's de La Poule pour coudre (à la main, hein...) cette broche-fleur, qui attend elle aussi, la pauvre, le retour de convalescence de cette chère brother...
Bon allez, je vous laisse, il faut que j'aille tricoter quelques rangs, sinon les symptômes du manque vont refaire surface...